J'ai des préjugés, nous avons des préjugés sur l'autre.
Pour peu que nous fassions l'effort d'une écoute vraie de l'autre, sans asséner des phrases toutes faites, sans projeter nos fantasmes de l'autre, notre image de nous-même, nous arriverons à des dialogues intenses spontanés dépourvus "d'ornementation" superflue, superficielle.
Une écoute patiente et tendre de l'autre, de nous même, pour la découverte de soi, de l'autre et de cet état que nous prétendons trop souvent chercher sans l'atteindre parce que restant dans l'intellect et le "prêt à l'emploi" de nos discours.