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"Tu es Cela - Plus proche que proche - Déjà là"

Chapitre IV : Comment se libérer du tourment


Libération, sculpture de Dolores Plourde Duong

Table des matières

Chapitre IV : Les stratégies du mental pour éviter le moment présent

Comment se libérer du tourment...75-79

[Exemples non saisis p.75...] Regardez bien en vous. Y a-t-il la moindre trace de ressentiment, de réticence ? Le cas échéant, examinez tout cela aussi bien sur le plan mental qu'émotionnel. Quelles pensées votre esprit est-il en train de créer au sujet de cette situation ? Puis, remarquez l'émotion, qui est la réaction du corps à ces pensées.
Sentez-la bien. Est-elle agréable ou désagréable ?
Est-ce une énergie que vous choisiriez vraiment d'abriter en vous ? Avez-vous véritablement le choix?

[Exemples non saisis p.75...]
Que vos pensées et vos émotions concernant [une] situation soient justifiées ou non, cela ne fait aucune différence. Une chose est certaine : vous êtes en train de résister à ce qui est et de faire du moment présent un ennemi.
Vous êtes en voie de créer votre tourment, un conflit entre l'intérieur et l'extérieur. Vous souillez non seulement votre propre être intérieur et celui de vos proches, mais aussi la psyché humaine collective dont vous êtes indissociable. [...]

[Soit vous agissez d'une manière ou d'une autre pour mettre "un terme à tout cela"] ou bien vous laissez tomber la négativité que votre mental a créée par rapport à la situation. Cette dernière ne sert à rien d'autre qu'à renforcer un faux sentiment de moi. Il est important d'en reconnaître la futilité. La négativité n'est jamais la meilleure façon de composer avec une situation. En fait, dans la plupart des cas, elle vous emprisonne davantage et empêche tout changement réel.

Tout ce qui est fait avec une énergie négative se pare à son tour de cette négativité et se traduit par plus de souffrances et de tourments. En outre, tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu'une maladie physique. Par la loi de la résonnance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres, sauf s'ils en sont à l'abri, c'est-à-dire s'ils ont atteint un niveau de conscience élevé. [...]

Comment [...]laisser tomber la négativité [...]?

En la laissant tomber, tout simplement. Comment laissez-vous tomber un morceau de charbon ardent que vous tenez à la main ? Comment laissez-vous tomber un bagage lourd et inutile que vous portez ? En reconnaissant que vous ne voulez plus souffrir ni continuer à porter ce fardeau, puis en l'abandonnant.

L'inconscience profonde, qui est synonyme de corps de souffrance, ou tout autre chagrin, comme la perte d'un être cher, doit habituellement être métamorphosée par l'acceptation, grâce à la lumière de votre présence, à votre attention soutenue. Par ailleurs, on peut simplement se débarasser de nombreux schèmes inconscients ordinaires lorsqu'on sait qu'on n'en veut plus et qu'on n'en a plus besoin, lorsqu'on réalise qu'on a le choix, qu'on est autre chose qu'un paquet de réflexes conditionnés. Tout cela sous-entend qu'on sache accéder au pouvoir de l'instant présent. Sans lui, on n'a aucun choix.

[...]

Lorsqu'une forme de pensée, une émotion ou une réaction se présente, acceptez-la. Vous n'étiez pas alors suffisamment conscient pour effectuer un choix délibéré. Ceci n'est pas un jugement mais un fait. Si vous aviez le choix ou réalisiez que vous l'avez effectivement, quelle option serait la vôtre ? La souffrance ou la joie ? Le bien-être ou le malaise ? La paix ou le conflit ? Retiendrez-vous une pensée ou un sentiment qui vous coupe de votre état naturel de bien-être, de votre joie de vivre intérieure ? Tout sentiment semblable, je le qualifie de négatif, c'est-à-dire de mauvais. Non pas au sens de "Vous n'auriez pas dû faire ça", mais au sens purement factuel, comme un mal d'estomac.

[...]

Il est certainement vrai  que lorsque vous acceptez votre ressentiment, votre humeur sombre, votre colère, etc., vous n'êtes plus obligé de les extérioriser aveuglément. Par conséquent, vous êtes moins susceptibles de les projeter sur d'autres. Mais je me demande si vous ne vous faites pas des illusions. Lorsque vous pratiquez l'acceptation depuis un certain temps, vient le moment où vous avez besoin de passer à l'étape suivante, celle où des émotions négatives ne sont pas générées.

Si vous ne le faites pas, votre "acceptation" n'est ni plus ni moins qu'une étiquette mentale permettant à votre ego de continuer à se vautrer dans le tourment et de renforcer ainsi son sentiment de division vis-à-vis des autres, de son milieu de vie, de son ici-maintenant.
Comme vous le savez, la division est ce sur quoi repose le sentiment d'identité de l'ego. L'acceptation véritable métamorphoserait ces émotions sur le champ.

Et si vous saviez vraiment, profondément, que tout est "bien", comme vous le dites - ce qui est vrai bien entendu -connaîtriez-vous alors au départ de telles émotions négatives ? Car s'il n'y avait ni jugement ni résistance envers ce qui est, ces émotions ne verraient pas le jour. Vous avez en tête "tout est bien", mais au fond, vous n'y croyez pas vraiment. Donc, les vieux schèmes de résistance mentale et émotionnelle sont encore là. Voilà pourquoi vous vous sentez mal.

[...]

Si vous réalisez qu'un aliment vous rend malade, allez-vous continuer à en manger en affirmant qu'il est bien d'être malade ?

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